Il est hors de question que l’Espérance marchande sur les trois points de la victoire ce soir contre la JSKabylie. Les «Sang et Or» sont toujours «condamnés» à vaincre et à plaire.
Il n’y a pas lieu de se répéter en rappelant que les derbies entre Maghrébins sont toujours indécis quel que soit le rapport des forces entre les protagonistes.
Le match de ce soir entre l’Espérance et le représentant algérien de la Jeunesse Sportive de Kabylie ne va pas déroger à cette règle. Surtout quand il s’agit de compétition africaine où tout le monde veut briller et atteindre les tours les plus avancés.
La manche aller entre les «Sang et Or» et les «Kabyles» dans le cadre de l’étape des poules de la Ligue des champions sera celle des deux heureux vainqueurs de la première journée, jouée le week-end dernier, puisque la JSK s’était imposée chez elle devant les Congolais de Vita Club (1-0), alors que l’Espérance a frappé un grand coup à Casablanca devant le Raja (2-0). Serait-ce alors une sorte d’explication entre les deux premiers vainqueurs de leur poule ?
Automatismes à peaufiner davantage
Dans cette rencontre, la troupe à Mouîne Chaâbani aura plus d’un objectif à atteindre. Il y a bien évidemment les trois points de la victoire qui permettront au champion d’Afrique de s’installer confortablement sur le siège du leadership de la poule.
Ensuite, il y a le souci de maintenir le cap et le cercle vertueux des bons résultats, en prévision de la Coupe du monde des clubs qui aura lieu à Doha (Qatar) à partir du week-end prochain.
Mais pour ce faire, il faut que le coach de l’EST ne se hasarde pas à «toucher» la formation qui a donné pleine satisfaction à Casa. Ceci est une ligne rouge qu’il ne faut guère franchir.
Certains parlent du retour de Khalil Chammam ou de Chamseddine Dhaouadi ou de faire confiance à Bilel Ben Saha.
Personne ne peut douter du potentiel de ces trois joueurs, mais la parfaite cohésion et l’efficacité affichées samedi dernier à Casa empêchent de procéder au moindre changement au niveau de la formation, sauf en cas de raison plausible (blessure ou autre).
L’équipe carbure à plein régime et se comporte telle une montre suisse trop précise pour être déréglée.
Ainsi, on aimerait bien que la ligne arrière composée de Sameh Derbali, Elyès Chetti, Abdelkader Badrane et Mohamed Ali Yaâkoubi soit intégralement reconduite. Idem pour l’entrejeu que l’on peut déjà qualifier de plus performant d’Afrique avec le quatuor Bonsu Kwamé-Fusseiny Coulibaly-Abderraouf Benguith-Anice Badri. Et il en est de même pour la paire d’attaque Ibrahim Ouattara-Hamdou El Houni. D’ailleurs, l’intention de Chaâbani consisterait à maintenir cette formation qui convainc à merveille.
Amor BACCAR